Don Dolindo Ruotolo : Biographie et Neuvaine de l’Abandon

Don dolindo avec Jésus

1. Qui était Don Dolindo Ruotolo ?

Don Dolindo Ruotolo (1882-1970) est une figure spirituelle marquante, souvent comparée à Padre Pio, qui disait aux Napolitains : « Pourquoi venez-vous jusqu’ici ? Vous avez un grand saint à Naples, Dolindo, allez à lui ! ». Prêtre humble et fervent, il se distingua par son esprit de prière, de pénitence et d’abandon total à Dieu, malgré de nombreuses épreuves : souffrances physiques et morales, calomnies, attaques démoniaques et même condamnations ecclésiastiques injustes.

Cinquième d’une fratrie de onze enfants, son enfance fut marquée par la pauvreté et la sévérité paternelle. À l’école, ses mauvaises notes lui valurent la réprobation des professeurs et des élèves, et à 14 ans, le divorce de ses parents fut une douleur supplémentaire. C’est alors qu’il fit un acte radical de confiance en Dieu, choisissant de tout offrir en union avec le Christ. Trois ans plus tard, alors qu’il était jeune séminariste, il s’adressa à la Vierge en ces termes : « Ô ma douce Maman, si tu veux un prêtre, donne-moi l’intelligence, parce que tu vois, je suis un crétin. ». Il s’endormit, et à son réveil, son esprit s’était éclairé. Il racontera plus tard : « Je pouvais parler de tout, je faisais des vers, j’étais un autre homme, mais seulement pour ce qui glorifiait Dieu. »

Infatigable écrivain, il composa un immense commentaire biblique en 33 volumes et rédigea de nombreux petits messages spirituels au dos d’images saintes. Ces écrits, distribués parfois « au hasard », se révélaient être des réponses providentielles pour ceux qui les recevaient. Padre Pio lui-même insistait : « Rien de ce qui est sorti de la plume de Don Dolindo ne doit être perdu. ».

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2. La prière d’abandon de Don Dolindo

L’héritage le plus connu de Don Dolindo reste la prière d’abandon, où Jésus lui dicta ces mots : « Mille prières ne valent pas un seul acte d’abandon (…) Ô Jésus, je m’abandonne à Vous, c’est à vous d’y penser ! ».

Il s’agit d’un acte de confiance totale en Dieu. Il enseignait que l’angoisse et les soucis viennent du fait que nous voulons tout contrôler, alors que Jésus attend simplement que nous lui confiions tout.

Jésus aux âmes : « Pourquoi vous troublez-vous en vous agitant ainsi ? Confiez-moi vos problèmes et tout s’apaisera. En vérité, je vous le dis, tout acte d’abandon vrai, confiant et total en moi, produit l’effet que vous désirez et résout les situations épineuses ».

Retrouvez l’enseignement complet de Jésus à Don Dolindo ici

3. La neuvaine de l’abandon de Don Dolindo

Faites l’expérience de l’abandon à Dieu avec la neuvaine de Don Dolindo :

1er Jour

Pourquoi vous troublez-vous en laissant l’inquiétude vous gagner ? Laissez-moi prendre soin de votre quotidien et tout s’apaisera. En vérité je vous le dis, chaque acte de véritable abandon à moi, aveugle et total, produit l’effet que vous désirez et résout toutes les situations épineuses.

« Ô Jésus, je m’abandonne à vous, c’est à vous d’y penser » 10 fois

2e Jour

S’abandonner à moi ne signifie pas se tourmenter, s’inquiéter et désespérer en m’adressant ensuite une prière agitée pour que j’agisse selon votre souhait. S’abandonner signifie fermer paisiblement les yeux de l’âme, détourner ses pensées des tourments, et s’en remettre à moi pour que moi seul j’agisse, en me disant : « C’est à vous d’y penser ». L’inquiétude, l’agitation, vouloir penser aux conséquences d’un fait, sont des choses contraires à l’abandon, absolument contraires. C’est comme la confusion que ressentent les enfants lorsqu’ils veulent que leur maman pense à leurs besoins, mais qu’ils entravent son travail avec leurs idées et leurs manières infantiles, en voulant en fait s’en occuper eux-mêmes. Fermez les yeux et laissez-vous porter par le courant de ma grâce, fermez les yeux et laissez-moi œuvrer, fermez les yeux et ne pensez qu’au moment présent en détournant votre pensée de l’avenir comme d’une tentation ; confiez-vous à moi, en croyant en ma bonté, et je vous promets sur mon Amour, qu’en me disant dans cet état d’esprit «C’est à vous d’y penser » moi j’y pense totalement, je vous console, je vous libère, je vous conduis.

« Ô Jésus, je m’abandonne à vous, c’est à vous d’y penser » 10 fois

3e Jour

Et quand je dois vous conduire sur une voie différente de celle que vous voyez, je vous forme, je vous porte dans mes bras comme des petits enfants endormis dans les bras maternels, sur l’autre rive. Ce qui vous bouleverse et vous fait un mal immense, c’est votre raisonnement, votre manière de penser, votre hantise et votre volonté de vous occuper vous-même à tout prix de ce qui vous afflige.

Que de choses j’accomplis lorsque l’âme, dans ses besoins spirituels et matériels, se tourne vers moi, me regarde et, en me disant « C’EST A VOUS D’Y PENSER », ferme les yeux et s’abandonne !

« Ô Jésus, je m’abandonne à vous, c’est à vous d’y penser » 10 fois

4e Jour

Vous recevez peu de grâces lorsque vous vous obstinez à vouloir les produire par vous-mêmes, mais vous en avez le plus lorsque la prière est confiance totale en moi. Dans la souffrance, vous priez pour que j’agisse, mais pour que j’agisse comme vous le voulez. Vous ne vous adressez pas à moi, mais vous voulez que moi, je m’adapte à vos idées. Vous n’êtes pas des malades qui demandez au médecin un remède mais qui le lui suggérez. Ne faites pas ainsi, mais priez comme je vous l’ai enseigné dans le Notre Père : « Que ton nom soit sanctifié » c’est à dire qu’il soit glorifié dans mes nécessités ; « Que ton règne vienne », c’est à dire que tout concoure à ton règne en nous et dans le monde ; « Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel », c’est-à-dire agissez en cette nécessité comme cela vous semble le mieux pour notre vie éternelle et temporelle.

« Ô Jésus, je m’abandonne à vous, c’est à vous d’y penser » 10 fois

5e Jour

Si vous me dites vraiment « que ta volonté soit faite » ce qui revient à dire « c’est à vous d’y penser » j’interviens avec ma toute puissance ; je résous les situations les plus fermées. Tu vois que la maladie progresse au lieu de décliner ? Ne t’agite pas, ferme les yeux et dis-moi avec confiance : « que ta volonté soit faite, C’EST A VOUS D’Y PENSER ». Je te dis que j’y pense et que j’interviens comme médecin, et j’accomplis un miracle quand il le faut.

Tu vois que l’état du malade empire ? Ne te bouleverse pas, mais ferme les yeux et dis : « C’EST A VOUS D’Y PENSER ». Je te dis que j’y pense et qu’il n’y a pas de remède plus puissant que mon intervention d’Amour. J’y pense seulement quand vous fermez les yeux.

« Ô Jésus, je m’abandonne à vous, c’est à vous d’y penser » 10 fois

6e Jour

Sans répit, vous voulez tout évaluer, tout scruter, penser à tout en faisant seulement confiance aux forces humaines, ou pire encore, aux hommes en vous confiant en leur seule intervention. C’est cela qui entrave mes paroles et mes vues. Oh, comme je désire de vous cet abandon pour que vous en tiriez profit, et comme je m’afflige de vous voir agités !

Satan tend exactement à cela : vous agiter pour vous soustraire à mon action et vous laisser en proie aux initiatives humaines. Ayez donc pleinement confiance en moi seul, reposez-vous en moi, abandonnez-vous à moi pour tout.

« Ô Jésus, je m’abandonne à vous, c’est à vous d’y penser » 10 fois

7e Jour

Je réalise des miracles proportionnellement à votre total abandon à moi et sans aucune pensée venant de vous. Je répands sur vous des trésors de grâces lorsque vous êtes dans une pauvreté totale. Si vous avez vos ressources, même peu de ressources, ou si vous les cherchez, vous êtes dans l’ordre naturel, et vous suivez donc le parcours naturel des choses qui est souvent entravé par Satan. Aucun de ceux qui raisonnent ou qui relativisent, n’a fait de miracle, même parmi les saints. Celui qui agit divinement est celui qui s’abandonne à Dieu.

« Ô Jésus, je m’abandonne à vous, c’est à vous d’y penser » 10 fois

8e Jour

Quand tu vois que les choses se compliquent, dis, avec les yeux de l’âme fermés : « C’EST A VOUS D’Y PENSER » Et détache-toi de toi-même, parce que ton esprit est actif… Et il est difficile pour toi de voir le mal et de t’abandonner à moi ainsi.

Agis comme cela en toutes tes nécessités, fais tout ainsi et tu verras de grands miracles, continus et silencieux. Je vous le promets par mon Amour, et moi, j’y penserai, je vous l’assure

« Ô Jésus, je m’abandonne à vous, c’est à vous d’y penser » 10 fois

9e Jour

Priez toujours dans cette disposition d’abandon et vous en retirerez une grande paix et de grands fruits, même lorsque je vous accorde la grâce de l’immolation, de réparation et d’amour qu’implique la souffrance. Cela paraît impossible ? Fermez les yeux et dites de toute votre âme : « JESUS, C’EST À VOUS D’Y PENSER ».

N’aie pas peur, j’y penserai et tu béniras mon nom en t’humiliant. Mille prières ne valent pas un seul acte d’abandon, souvenez-vous en bien !

Il n’y a pas de neuvaine plus efficace que celle-ci.

« Ô Jésus, je m’abandonne à vous, c’est à vous d’y penser » 10 fois